Bonjour, Hello, Aanii
Posted on October 6, 2020Je m’appelle David Marsh, professeur en sciences cliniques à l’École de médecine du Nord de l’Ontario et médecin spécialiste de la médecine des toxicomanies. J’ai occupé divers postes de dirigeant à l’EMNO au cours des dix dernières années, et depuis le début de 2020, je suis doyen associé, Recherche, innovation et relations internationales. La Dre Verma m’a demandé de contribuer à son blogue cette semaine pour parler de l’importance de la recherche à l’École.
Beaucoup d’entre nous ont connu des mois difficiles à cause de la pandémie qui a eu un impact sur notre vie quotidienne. Les activités de recherche ont temporairement cessé à l’EMNO en mars, et je tiens à exprimer mon appréciation et mes remerciements au personnel et au corps professoral pour leur travail assidu qui a permis à la majorité des recherches de reprendre tout en assurant la sécurité de nos étudiantes et étudiants en médecine, résidentes et résidents, étudiantes et étudiants postdoctoraux, corps professoral et sujets de recherche.
La recherche, tout comme l’enseignement et le service clinique, est une activité centrale de toute école de médecine, et l’EMNO ne fait pas exception. Mener un programme actif de recherche permet à l’École d’attirer des membres du corps professoral du plus haut calibre. L’engagement du corps professoral dans la recherche apporte la garantie que les connaissances scientifiques les plus récentes éclairent nos programmes d’études. Il permet aussi à notre population étudiante de se familiariser avec les principes de la recherche, de l’évaluation critique et des soins fondés sur des preuves tout en encourageant la curiosité intellectuelle et la pensée critique.
Le corps professoral de l’EMNO mène certes de nombreuses études mais je désire profiter de l’occasion pour mettre en évidence le travail de membres autochtones du corps professoral de la Division des sciences humaines qui dirigent des études sur la santé des Autochtones.
Christopher Mushquash, Ph.D., est professeur agrégé à l’EMNO et au département de psychologie de la Lakehead University. Il est titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la santé mentale et les toxicomanies chez les Autochtones, et scientifique en chef à l’Institut régional de recherche en santé de Thunder Bay. Ses plus de 70 publications dans des revues à comité de lecture ont été citées plus de 1 000 fois au cours des cinq dernières années. Dans des publications récentes, il a examiné des sujets vitaux, notamment le rapport entre les expériences négatives pendant l’enfance et le fonctionnement exécutif chez les enfants, la prévention de la toxicomanie chez les adolescents autochtones, le rapport entre les troubles de santé mentale et la toxicomanie, et l’évaluation d’un programme dans les réserves de maintenance à la méthadone chez les membres des Premières Nations ayant un trouble de consommation d’opioïdes.
Jennifer Walker, Ph.D., est professeure adjointe à l’EMNO et chercheuse sur les services de santé et épidémiologiste. Titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la santé autochtone à l’École de la santé dans les milieux ruraux et du Nord de l’Université Laurentienne et scientifique principale et responsable de la santé autochtone à l’Institute for Clinical Evaluative Sciences (ICES), elle a joué un rôle clé dans les accords entre l’ICES et les Chiefs of Ontario et la Metis Nation Ontario permettant aux Autochtones d’utiliser des séries de données administratives sur la santé. Pre Walker a été chercheuse principale d’études ayant reçu plus de 26 millions de dollars des Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC). Elle se concentre sur l’utilisation par les Autochtones des données sur la santé des Autochtones et les services de santé tout au long de la vie, en particulier chez les personnes âgées. Elle collabore étroitement avec des organismes et communautés autochtones pour répondre aux besoins en matière d’information sur la santé.
Darrel Manitowabi, Ph.D., est professeur adjoint en anthropologie médicale à l’EMNOet depuis récemment le tout premier titulaire de la Chaire Hannah EMNO-AMS en histoire de la santé des Autochtones et en médecine traditionnelle autochtone. À ce titre, il encouragera le débat sur les droits inhérents, constitutionnels, conventionnels et internationaux de toutes les populations et communautés autochtone et sur la protection des connaissances et médicaments traditionnels contre l’appropriation. Ses recherches porteront sur l’histoire de la santé des Autochtones et contribueront au rôle de l’EMNO dans la conduite d’activités savantes de premier ordre dans l’histoire de la santé des Autochtones. Anthropologue autochtone qui s’intéresse à l’ethnohistoire et à l’histoire orale des Anishnaabes, aux jeux de hasard autochtones, aux déterminants sociaux de la santé des Autochtones, à la guérison chez les Autochtones, aux relations entre les peuples autochtones et l’État et à l’autodétermination des Autochtones, le Pr Manitowabi examine, dans ses recherches et ses publications, l’impact de l’héritage historique du colonialisme sur la santé et le bien-être des communautés des Premières Nations. Ses recherches sur l’histoire de la santé des Autochtones situent la langue (anishinaabemowin) et le savoir (kendaasawin) anishinaabes dans les conceptions du bien-être holistique (mino-bimaadiziwin) et de la mauvaise santé (maanaaji-bimaadizwin).
Lorrilee McGregor, Ph.D., professeure adjointe à l’EMNO, se concentre sur la recherche, la pédagogie et le leadership stratégique autochtones ainsi que sur les relations communautaires autochtones. Elle a récemment été nommée pour faire partie du Groupe de référence sur les bonnes pratiques d’évaluation par les pairs pour la recherche autochtone des Instituts de recherche en santé du Canada. Elle collabore également à une étude échelonnée sur cinq ans financée par les IRSC, intitulée Listening to Children’s Voices – Promoting Indigenous Mental Wellness (I am Well), qui met l’accent sur l’élargissement et la diffusion nationale de la mesure de la santé et du bien-être des enfants autochtones. Ses récentes publications portent sur l’amélioration de la réponse des fournisseurs de soins primaires aux femmes des Premières Nations vivant en milieu rural victimes de la violence de leur partenaire intime, sur les profils de santé des enfants des Premières Nations vivant dans les réserves du Nord de l’Ontario, et sur la conduite de recherches dans les communautés des Premières Nations.
Ceci n’est qu’un aperçu de la gamme riche et diversifiée d’études menées par des membres autochtones du corps professoral de l’EMNO; des études vitales pour l’avenir de la médecine et de la recherche dans le Nord de l’Ontario.
Miigwetch à toutes les personnes qui ont participé au Jour du chandail orange
Plus de 380 t-shirts ont été vendus à l’occasion du Jour du chandail orange le 30 septembre 2020. Tous les fonds recueillis seront versés dans le Fonds de bourses pour les étudiantes et étudiants autochtones de l’EMNO. Plus de 96 membres de la communauté de l’EMNO ont écouté les récits de la survivante et du survivant des pensionnats, Donna Debassige et Edmund Metatawabin. Miigwetch pour leur courage et leur détermination à partager leur histoire avec notre communauté.
Je vous invite à continuer de suivre mon voyage sur Twitter @ddsv3 en utilisant #OùestDreVerma
Je recevrai volontiers les commentaires sur ce blogue et d’autres sujets que vous désirez porter à mon attention à dean@nosm.ca.
Restrictions des voyages en raison de la COVID-19
Plusieurs services de santé du Nord de l’Ontario ont recommandé de nouvelles restrictions des voyages. Consultez votre service de santé régional et suivez ses conseils. Limitez le plus possible vos voyages.
Réservez la période du 26 au 30 octobre sur votre calendrier et aidez l’EMNO à poser les jalons du premier agrément virtuel d’une école de médecine
L’agrément revêt une importance vitale pour l’EMNO et elle est la première au Canada à faire l’expérience du nouvel agrément virtuel de son programme de médecine. En raison de la pandémie de COVID-19, le processus traditionnel d’agrément prévu pour le printemps a été repoussé à la semaine du 26 octobre 2020. Nous rappelons à tout le monde à l’EMNO de réserver cette semaine afin de répondre à toute demande liée à l’agrément.
Nouvelle directrice des Affaires autochtones
Yolanda Wanakamik est la nouvelle directrice des Affaires autochtones depuis le 5 octobre 2020. Jusqu’à récemment, elle était agente de politique intégrée au Dilico Anishinabek Family Care où elle avait la responsabilité de mener des recherches et des analyses touchant les politiques, initiatives et programmes locaux sur la santé et le bien-être des enfants et familles anishinabeks.
Membre ojibway de la Première Nation de Whitesand dans le territoire traditionnel régi par le Traité Robinson Supérieur, Mme Wanakamik, qui a fait partie du conseil de bande des Premières Nations, possède de l’expérience professionnelle et personnelle dans la gouvernance et les politiques autochtones. Elle est dans sa dernière année du programme de maîtrise en éducation à la Lakehead University et possède un baccalauréat spécialisé en science politique de cette université.