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L’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario honore des membres du corps professoral de l’EMNO

Chaque année, l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario (OMCO) rend hommage à ses membres qui se sont distingués. Les candidats au Prix du conseil de l’OMCO sont nommés pour avoir excellé dans les catégories suivantes : Expert médical/Décideur clinique; Communicateur; Collaborateur; Gardien/Gestionnaire des ressources; Promoteur de la santé; Apprenant; Scientifique/Érudit; Personne et professionnel.

L’OMCO a publié récemment les noms des lauréats de 2013 du Prix du conseil. L’École de médecine du Nord de l’Ontario est ravie d’annoncer que deux des quatre lauréats de cette année sont des membres du corps professoral de l’EMNO, et c’est avec plaisir qu’elle félicite les Drs Yvon Gagnon et Paul Mulzer pour leurs accomplissements remarquables.

Depuis l’ouverture de l’EMNO en 2005, plusieurs membres dévoués du corps professoral ont reçu ce prix qui rend hommage à des médecins hors pair de l’Ontario. Les anciens lauréats sont :

Dr Mark Dahmer
Dr George Freundlich
Dr Robert Hamilton
Dr William McCready
Dre Shelagh McRae
Dr David Marsh
Dr Malvinda Parmar
Dre Janice Willett
Dre Diane Zielke

« C’est avec grand plaisir que je félicite les Drs Yvon Gagnon et Paul Mulzer, les lauréats du Prix du conseil de l’Ordre des médecins et chirurgiens de l’Ontario de cette année, a dit le Dr William McCready, doyen par intérim de l’EMNO et doyen associé aux affaires professorales. Nous nous réjouissons que l’Ordre récompense l’excellence des membres du corps professoral de l’École de médecine du Nord de l’Ontario. Ces professeurs font partie d’un vaste réseau d’enseignants et de mentors du Nord qui forment toute une génération de futurs fournisseurs de soins de santé. »

Nouveau directeur du programme régional de résidence dans le Nord en obstétrique-gynécologie de l’EMNO

L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a le plaisir d’annoncer la nomination du Dr Frank Potestio au poste de directeur régional du Programme de résidence en obstétrique-gynécologie dans le Nord.

Établi à Thunder Bay, le Dr Potestio est expert-conseil en obstétrique-gynécologie depuis 1998 et a également été médecin traitant au Centre régional des sciences de la santé de Thunder Bay. Diplômé en médecine de l’University of Toronto, il a effectué sa résidence en obstétrique-gynécologie aux universités McGill et Western.

Depuis 2007, il est professeur adjoint en santé des femmes à l’EMNO et joue un rôle actif au comité d’exercice clinique de la gynécologie de la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada. Il dirige également le groupe local d’éducation en obstétrique-gynécologie de Lakehead.

« Le Dr Frank Potestio connaît bien l’environnement universitaire de l’obstétrique-gynécologie de l’École de médecine du Nord de l’Ontario et il est tout à fait qualifié pour miser sur les succès réalisés par le programme jusqu’à présent, a déclaré le Dr Willian McCready, doyen par intérim de l’EMNO et doyen associé aux affaires professorales. Au nom de l’EMNO, je le félicite pour cette nouvelle nomination. »

L’EMNO remercie sincèrement le Dr Stephen Fairley, le directeur sortant du programme, pour ses efforts inlassables et son dévouement envers le programme.

« Je remercie le Dr Fairley pour ses importantes contributions à la formation en résidence dans le Nord de l’Ontario, et pour sa vision dans la promotion du volet du Nord » a dit la Dre Catherine Cervin, doyenne associée aux études postdoctorales à l’EMNO.

Le programme de résidence en obstétrique-gynécologie dans le Nord est un programme de formation dans une spécialité du Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada; il a été agréé par l’entremise de l’Université d’Ottawa et est offert par l’EMNO.

Pour en savoir davantage sur les programmes postdoctoraux de formation en médecine, consultez le sitewww.nosm.ca/postgrad .

La collaboration fait avancer la compréhension des mécanismes de la résistance à la chimiothérapie à deux agents dans le cancer récurrent de l’ovaire

Le cancer de l’ovaire est récurrent chez plus de la moitié des patientes et finit par ne plus répondre à la chimiothérapie. L’échec de la chimiothérapie est habituellement dû au développement d’une résistance aux deux principales catégories d’agents chimiothérapeutiques utilisés pour lutter contre ce cancer, c.-à-d. les sels de platine et les taxanes. Maintenant, une étude publiée dans le Journal of Ovarian Research à accès libre fournit de nouveaux renseignements qui améliorent la compréhension des mécanismes impliqués dans le développement de la résistance à la chimiothérapie à deux agents.

On ne savait pas si les mécanismes de résistance à cette chimiothérapie sont une combinaison de résistance à un seul agent ou si de nouveaux mécanismes découlent du traitement combiné avec des sels de platine et des taxanes. Mme Carita Lannér, Ph. D., et son équipe composée de chercheurs de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), d’Horizon-Santé Nord (HSN) et de l’Université Laurentienne, apportent des preuves qui suggèrent que cette dernière hypothèse est vraie : des changements nouveaux et différents causent la résistance à la combinaison des deux agents.

Le cancer de l’ovaire est le cancer gynécologique le plus mortel, avec un taux de mortalité de plus de 50 p. 100 au bout de cinq ans. Un facteur important du taux élevé de mortalité est le développement de la résistance aux régimes thérapeutiques. Les différents modes d’action et mécanismes de résistance aux sels de platine et aux taxanes sont exploités dans la chimiothérapie à deux agents pour un cancer avancé. Utilisés ensemble, ces substances accroissent l’efficacité du traitement et la survie sans progression de la maladie. Cependant, il peut se produire une résistance combinée aux deux agents, ce qui est plus difficile à surmonter que la résistance à un seul agent.

Mme Lannér et ses collègues ont entrepris de voir si le développement de la résistance aux deux agents invoque différents mécanismes ou est une combinaison des mécanismes de résistance qui se déclenchent lors de l’exposition aux agents pris individuellement. Pour ce faire, ils ont conçu une série de lignées cellulaires isogéniques du cancer de l’ovaire résistantes 1) au carboplatine, un sel de platine, 2) au docétaxel, un taxane, ou 3) à une combinaison de carboplatine et de docétaxel. Ils ont analysé les changements de l’expression génétique associés à la résistance au médicament donné dans chaque lignée en utilisant une analyse sur microréseau.

L’équipe a comparé les trois lignées cellulaires résistantes dans les trois traitements pour repérer des changements communs et différents dans l’expression génétique. L’analyse a révélé que l’établissement de la résistance au carboplatine et au docétaxel ne provoquait pas beaucoup de changements semblables de l’expression génétique. Plus remarquable, la résistance aux deux agents semble découler de changements surtout uniques de l’expression génétique, différente de la résistance au carboplatine et au docétaxel pris individuellement dans la série de lignées cellulaires isogéniques étudiées.

L’auteure principale, Mme Lannér a dit que ces résultats montrent que la résistance aux médicaments combinés n’est pas seulement une combinaison de changements dans des cellules résistantes à un seul agent mais qu’elle englobe des changements différents et nouveaux. La lignée cellulaire résistante à la combinaison carboplatine-docétaxel facilitera la recherche sur les mécanismes sous-jacents au développement de la résistance à la combinaison des deux médicaments dans le traitement du cancer de l’ovaire.

Renseignements sur l’étude

Groupe de recherche :
Stephen R. Armstrong, Rashmi Narendrula, Baoqing Guo, Ph. D., Amadeo M. Parissenti, Ph. D., Katherine L. McCallum, Stephanie Cull et Carita Lannér, Ph. D.

NOSM University