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Première réunion du conseil de l’EMNO avec la nouvelle doyenne et PDG

Le conseil d’administration de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a tenu une réunion ordinaire le mercredi 18 septembre 2019 par une combinaison de webconférence et de téléconférence.

Le conseil a souhaité la bienvenue à M. Robert Haché, Ph. D., recteur de l’Université Laurentienne, et à la Dre Sarita Verma, doyenne et PDG de l’EMNO, qui assistaient à leur première réunion du conseil.

Les membres honoraires, Claude Lacroix, président du Conseil des gouverneurs de l’Université Laurentienne, et Ross Murray, président du conseil des gouverneurs de la Lakehead University, ont assisté à l’assemblée générale des membres.

Conformément à la politique du conseil, le mandat de Michel Bédard, Ph. D., de Lucy Bonanno, Lori Flinders, Nancy Jacko, George Payne et du Dr William McCready a été renouvelé. Le conseil a également accueilli deux nouvelles membres, Juliette Denis et Donna Dorrington, qui ont chacune un mandat de trois ans.

Juliette Denis, née et élevée dans le petit village de River Valley, est une professionnelle de la santé à la retraite qui a fait carrière pendant plus de 35 ans et vit actuellement à Hanmer. C’est une bénévole dévouée qui s’efforce toujours d’apporter des changements positifs. Citoyenne de la Métis Nation of Ontario, elle honore ses origines mixtes et a joué un rôle de premier ordre dans sa communauté métisse en tant que membre du conseil provisoire de la Métis Nation of Ontario.

Donna Dorrington est née et a été élevée à Sudbury. Elle a effectué ses études de premier cycle à l’Université Laurentienne et a obtenu son grade des cycles supérieurs de l’école de droit de la Queen’s University en 2003 puis a été admise au barreau en 2004. Elle a débuté sa carrière juridique à Toronto, et en un an, a décidé de revenir dans le Nord de l’Ontario où elle s’est installée à Timmins en 2006. Elle a exercé le droit dans plusieurs petites communautés, y compris dans des villages accessibles par avion uniquement sur la côte de la Baie James et dans des régions en bordure des routes 11 et 17.

Le conseil a approuvé les états financiers vérifiés de l’exercice terminé le 30 avril 2019 tels que présentés, ainsi que la nomination des vérificateurs pour l’exercice se terminant le 30 avril 2020.

Mme Moira McPherson, Ph. D, vice-présidente du conseil, a présenté et approuvé les objectifs de rendement de 2019-2020 de la Dre Verma. Cette dernière a remis son rapport du mois de septembre qui met en évidence les activités menées sous son égide depuis le 1er juillet 2019, y compris une mise à jour sur le recrutement de cadres supérieurs, les rapports Dean’s Engagement Report, Strengthening our Relations Report, et sur l’agrément des études en médecine de premier cycle.

Le conseil a approuvé la politique mise à jour sur les droits de la personne et la lutte contre le harcèlement et la discrimination.

« Je suis heureux de constater qu’une politique importante comme celle-ci soit appliquée dans toute l’école, a déclaré M. Haché. Elle est essentielle pour créer une culture de respect dans les environnements de travail et d’apprentissage, et j’attends avec intérêt de voir comment l’EMNO en fera une pratique concrète. »

Le conseil a reçu une mise à jour sur le plan d’élaboration et de travail pour le plan stratégique 2020-2025, y compris un rapport sur le vaste travail accompli par la Dre Sarita Verma et Ray Hunt, chef des opérations, sur les thèmes émergents afin d’appuyer la planification stratégique.  Des extraits des blogues et messages de la Dre Verma publiés depuis le 1er juillet 2019 ont aussi été distribués.

Des événements importants organisés par l’EMNO ont aussi été rappelés : la 14e conférence annuelle sur la recherche en santé dans le Nord à Little Current (Ontario) les 20 et 21 septembre 2019, et la série de conférences à l’occasion de la Journée de la chemise orange le 30 septembre.

La prochaine réunion du conseil d’administration est prévue pour les 27 et 28 novembre 2019 à Thunder Bay.

La liste complète des membres du conseil se trouve sur notre site Web à nosm.ca/board.

Une étude publiée dans une revue médicale américaine de pointe expose le processus de demande d’admission des Autochtones à l’EMNO

Une étude menée par l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO), intitulée Tracking Indigenous Applicants Through the Admissions Process of a Socially Accountable Medical School (Suivi des candidats autochtones dans le processus d’admission d’une école de médecine socialement responsable), a récemment été publiée dans le Journal of the Association of American Medical Colleges.

L’équipe de chercheurs de l’EMNO a étudié les admissions de l’École en dix ans afin de déterminer si elle s’acquittait de sa responsabilité sociale. Elle a examiné le processus de présentation de la demande d’admission et d’interview de 2006 à 2015 ainsi que les résultats pour les candidats qui se disaient Autochtones. Elle a tenu compte de l’âge, du sexe, des origines rurales, des scores pour l’admission et du rendement au mini-interviews multiples (un style d’interview utilisé par certaines écoles de médecine dans le cadre de leur processus d’admission).

Il ressort de l’étude que les candidats autochtones à l’EMNO sont deux fois et demie plus susceptibles que les candidats non autochtones de recevoir une offre d’admission mais trois fois moins susceptibles de l’accepter. Les résultats montrent également que les candidats autochtones sont 2,4 fois plus susceptibles d’être interviewés, plus susceptibles d’être des femmes, ont plus de 25 ans et viennent d’une région rurale.

« Chaque année, l’EMNO reçoit environ 2 100 candidatures pour 64 places, explique le Dr Owen Prowse, doyen adjoint responsable des admissions et un des six principaux chercheurs de l’étude. Nous savons que le bassin de candidats qui se disent Autochtones est petit, mais il a augmenté régulièrement de deux à trois pour cent au cours des cinq dernières années. Ce chiffre n’est peut-être pas élevé mais il représente une hausse de 50 pour cent du nombre de candidats autochtones qui répondent aux critères d’admission de l’EMNO. C’est très encourageant. »

Joseph LeBlanc est directeur des Affaires autochtones à l’EMNO. Il dit que cette étude est un guide unique pour améliorer le processus d’admission des candidats autochtones : « Il est encourageant de constater une hausse du nombre de candidats autochtones grâce aux changements apportés dans le processus. Maintenant, nous allons devoir explorer des changements pour améliorer le nombre d’acceptations. Les étudiants et diplômés autochtones qui ont suivi le processus d’admission peuvent nous en apprendre beaucoup ».

L’étude souligne également que le nombre d’étudiants autochtones a augmenté au cours des dix ans. « Environ sept pour cent des étudiants sont Autochtones, 20 pour cent francophones et 40 pour cent viennent de régions rurales et éloignées. Cette augmentation s’est produite tout en préservant l’excellence universitaire, sinon en y contribuant, ajoute le Dr Prowse. Au fil de l’étude, nous avons appris que ses politiques et processus d’admission aident l’EMNO à atteindre ses objectifs. Fait important également, nous avons pu relever des domaines particuliers où nous pouvons faire mieux. »

Les conclusions de l’étude ont conduit à des changements précis dans le processus d’admission de l’EMNO. En particulier, le groupe voulait savoir pourquoi les étudiants autochtones étaient trois fois moins susceptibles d’accepter l’offre d’admission.

« Lorsque nous avons examiné les raisons pour lesquelles des candidats refusaient notre offre, nous avons découvert que ce n’était pas parce qu’ils n’étaient pas intéressés à étudier à l’EMNO, mais plutôt que la majorité ne venait pas du Nord de l’Ontario et que beaucoup avaient reçu des offres d’écoles de médecine plus proches de l’endroit où ils vivaient et étudiaient » explique le Dr Prowse.

« Sachant cela, et le fait que les candidats autochtones du Nord de l’Ontario étaient bien plus susceptibles d’accepter notre offre d’admission, nous avons adapté le score attribué au contexte pour refléter cela, et au cours des trois ou quatre dernières années, de 80 à 100 pour cent des offres envoyées à des candidats autochtones ont été acceptées, poursuit-il. Cela illustre bien que nous pouvons utiliser ce type d’étude pour effectuer des changements réels, éclairés et efficaces dans le processus d’admission de l’EMNO. »

L’étude recommande aussi que l’EMNO suive la progression des diplômés autochtones qui s’installent pour exercer dans des communautés rurales afin d’évaluer plus profondément l’efficacité du processus d’admission des Autochtones. »

Selon le Dr Prowse, l’étude peut fournir des renseignements cruciaux à d’autres écoles de médecine du Canada ou d’autres pays qui veulent augmenter le nombre d’admissions d’étudiants autochtones en médecine ou le nombre de candidats provenant de régions rurales ou nordiques.

L’équipe de recherche comptait Oxana Mian et John Hogenbirk du Centre de recherche sur la santé dans les régions rurales et du Nord; le Dr David Marsh, professeur à l’EMNO; le Dr Owen Prowse; Miriam Cain, directrice du Recrutement étudiant et des admissions à l’EMNO; et Wayne Warry, directeur, Rural Health Initiatives à l’University of Minnesota.

Pour en savoir davantage sur l’étude, consultez le site Web du Journal of the Association of American Medical Colleges.

Semaine d’orientation : Bienvenue à nos étudiants en première année de médecine

Sur notre campus du Nord, c’est sans doute la meilleure période de l’année. Je peux sentir l’exaltation qui arrive avec autant de certitude que l’air frais de l’automne. Bon retour aux étudiants qui reprennent leurs études, au corps professoral et au personnel. J’espère que vous avez profité du magnifique été et que vous avez eu le temps de vous détendre en famille et avec vos amis.

Routes du nord — septembre 10, 2019

NOSM University