Quel est le secret le mieux gardé dans les soins de santé aujourd’hui? C’est qu’il y a de bonnes nouvelles aussi
Posted on March 15, 2023J’entends quotidiennement des gens parler de l’inefficacité du système de santé ou d’expériences désastreuses. Chaque semaine, quelqu’un me demande de l’aider à trouver un médecin de famille.
Les anecdotes mises à part, nous savons tous que les gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux se démènent pour faire face aux crises permanentes dans notre système de santé. Il suffit de lire quelques grands titres récents pour voir que tout le pays essaie de trouver une solution au problème.
Il est facile de déprimer devant toutes les mauvaises nouvelles, mais je pense qu’il y a de bonnes raisons d’être optimistes.
Tout d’abord, le gouvernement fédéral a accepté en décembre d’effectuer un transfert de 94,6 milliards de dollars aux provinces et territoires en 2023-2024, soit une hausse de 7 milliards de dollars par rapport à l’exercice précédent. Cela est non seulement sans précédent mais aussi le vrai signal que tous les gouvernements (fédéral, provinciaux et territoriaux) pensent qu’ils doivent investir dans le fonctionnement de notre système de santé.
Récemment, Ottawa a promis un autre financement substantiel. Le premier ministre Justin Trudeau a annoncé en février que le gouvernement prévoit également de dépenser 196,1 milliards de dollars pour les soins de santé au cours des dix prochaines années, y compris 46 milliards de dollars en plus des fonds déjà budgétisés. L’article de CBC indique qu’« Ottawa insiste pour que ces nouveaux fonds soient consacrés… aux services de santé familiale, aux professionnels de la santé et aux arriérés, à la santé mentale et à la toxicomanie, ainsi qu’à un ‘système de santé modernisé’ ». Ce sont de bonnes nouvelles pour l’Université de l’EMNO et pour le Nord.
D’autres bonnes nouvelles :
- L’Université de l’EMNO exerce des pressions pour améliorer la collecte de données sur la main-d’œuvre dans les systèmes de santé afin de suivre les lacunes et les progrès, surtout le besoin de médecins dans nos communautés.
- Nous sommes présents aux bonnes tables pour parler de la nécessité d’une meilleure planification des ressources humaines en santé (ce qui consiste à utiliser de bonnes données pour veiller à ce que tout le monde ait un accès durable et équitable à la combinaison appropriée de praticiens de la santé), et pour défendre la cause du Nord de l’Ontario.
- Nous voyons un grand mérite et une grande possibilité dans l’agrément pancanadien afin de faciliter la mobilité des médecins, ce qui pourrait alléger la pression dans les communautés rurales et éloignées, et nous appuyons tous les efforts pour ouvrir les portes de l’Ontario aux médecins et au personnel infirmier formés à l’étranger.
- Les provinces élargissent les soins en équipe afin que davantage de Canadiennes et Canadiens aient accès en temps et lieux à des fournisseurs de soins primaires.
- Le champ d’exercice des pharmaciens s’est élargi durant la pandémie, et ils peuvent maintenant traiter 13 troubles communs, ce que je considère comme une « soupape de décharge » qui diminue la pression sur le système de santé, et j’appuie de tout cœur l’élargissement du champ d’exercice d’autres professionnels de la santé, notamment les dentistes et le personnel infirmier praticien.
- De nouvelles écoles de médecine se profilent à l’horizon. En Ontario, nous aurons une nouvelle école à la Toronto Metropolitan University (autrefois Ryerson). York University a aussi une proposition en attente. Simon Fraser University en Colombie-Britannique a reçu le feu vert pour recruter le Dr Roger Strasser, doyen émérite fondateur de l’Université de l’EMNO, comme doyen par intérim. Dans l’Est, Cape Breton University est en train d’élaborer une proposition d’école de médecine tout comme l’University of PEI.
À l’Université de l’EMNO, l’expansion des programmes actuels de médecine bat son plein. Cela signifie qu’au cours des cinq prochaines années, le nombre de places augmentera comme suit :
Nombre d’admissions au programme de médecine prévues entre 2019 et 2025 : hausse de 32 % sur six ans
Nombre d’admissions | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | 2023 | 2024 | 2025 |
Nbre de places en médecine financées par le MCU | 64 | 64 | 64 | 69 | 74 | 84 | 94 |
Nbre de places surnuméraires dans le PMEM* | 5 | 5 | 5 | 5 | 5 | ||
Nombre total d’admissions | 64 | 64 | 69 | 74 | 79 | 89 | 99 |
Nbred’inscriptions | |||||||
Année 1 | 66 | 66 | 69 | 73 | 79 | 89 | 99 |
Année 2 | 64 | 63 | 67 | 69 | 73 | 79 | 89 |
Année 3 | 66 | 63 | 62 | 67 | 69 | 73 | 79 |
Année 4 | 62 | 66 | 60 | 66 | 67 | 69 | 73 |
Nbre potentiel d’inscriptions en médecine par année (total) | 258 | 258 | 258 | 275 | 288 | 311 | 340 |
*Le programme de médecine de l’Université de l’EMNO a conclu une entente avec le ministère de la Défense nationale pour créer jusqu’à cinq places supplémentaires réservées à des membres des forces régulières des Forces armées canadiennes et subventionnées par le Programme militaire d’études de médecine (PMEM). Ce résumé présume que les cinq places seront occupées chaque année.
Nombre de places en résidence dans le programme de FMP financées de 2019 à 2026: hausse de 29 % sur sept ans
ANNÉE | 2019-2020 | 2020-2021 | 2021-2022 | 2022-2023 | 2023-2024 | 2024-2025 | 2025-2026 |
Agréées par l’Ontario College of Family Physicians | |||||||
PGY1 | 40 + 2 MDN* | 40 + 2 MDN * | 40 + 2 MDN * | 40 + 2 MDN * | 40 + 2 MDN * | 40 + 2 MDN * | 40 + 2 MDN * |
PGY2 | 40 | 40 | 40 | 40 | 40 | 42 | 44 |
PGY3 | 18 | 18 | 18 | 18 | 23 | 24 | 24 |
Agréées par le Collège royal des médecins et chirurgiens du Canada | |||||||
PGY1 | 20 | 20 | 20 | 20 | 28 | 31 | 33 |
PGY2 | 20 | 20 | 20 | 20 | 20 | 28 | 31 |
PGY3 | 20 | 20 | 20 | 20 | 20 | 20 | 28 |
PGY4 | 18 | 18 | 18 | 18 | 18 | 18 | 21 |
PGY5 | 13 | 13 | 13 | 13 | 13 | 16 | 16 |
Total des postes en résidence financés | 189 | 189 | 189 | 189 | 204 | 223 | 244 |
*Le programme de formation médicale postdoctorale de l’Université de l’EMNO a conclu une entente avec le ministère de la Défense nationale (MDN) pour créer jusqu’à deux places supplémentaires réservées à des membres des forces régulières des Forces armées canadiennes et subventionnées par le Programme d’instruction de médecine militaire (PIMM). Ce résumé présume que les deux places seront occupées chaque année.
À l’Université de l’EMNO, nous explorons d’autres formations et titres pour de nouveaux professionnels de la santé dont la demande ne ralentira vraisemblablement pas. Nous chercherons des possibilités, notamment profession de sage-femme, pharmacie, sciences de la réadaptation, santé buccale et autres professions paramédicales. Nous ne prenons aucun engagement, mais nous sommes certainement ouverts aux nouvelles idées.
Merci, miigwtech, thank you, marsi,
Dre Sarita Verma
Rectrice, vice-chancelière, doyenne et PDG
Université de l’EMNO
Si vous avez des commentaires, envoyez-les à dean@nosm.ca et suivez-moi sur Twitter @ddsv3
La chancelière de l’Université de l’EMNO fait partie des finalistes pour le World’s Children’s Prize for the Rights of the Child
→ https://worldschildrensprize.org/candidates
Fin de semaine d’entrevues réussie pour l’admission au programme de médecine
Les 4 et 5 mars 2023, l’Université de l’EMNO a mené 332 entrevues pour l’admission au programme de médecine. Chaque candidate et candidat a passé huit entrevues, ce qui se traduit par 2 656 entrevues individuelles suivies d’entrevues par comité. Je suis très reconnaissante aux équipes des admissions et de la TI de l’Université de l’EMNO pour cette fin de semaine réussie. En outre, nous avons eu :
- 124 personnes qui ont mené les entrevues
- 30 membres du corps professoral de l’Université de l’EMNO
- 66 membres de la communauté
- 28 étudiantes et étudiants de l’Université de l’EMNO
- 11 Autochtones qui ont mené des entrevues
- 23 francophones qui ont mené des entrevues
- 33 communautés représentées