Le retour au bercail comble un médecin de Sault Ste. Marie
Posted on April 25, 2023Pour le Dr Jonathan DellaVedova, pédiatre à Sault Ste. Marie et membre de la toute première classe de l’Université de l’EMNO, l’occasion d’exercer dans sa ville natale est à la fois personnellement et professionnellement gratifiant. Sa passion transparaît quand il parle du Nord de l’Ontario.
« Un sentiment nous envahit lorsqu’on se dirige vers le Nord, quand les voies de l’autoroute commencent à disparaître, quand il y a de moins en moins de voitures, quand la ville cède la place aux fermes puis aux forêts, explique-t-il. On se sent bien, on arrive dans le Nord et on est chez soi. »
« Dans le Nord, on a le sentiment d’être à notre place et d’y avoir toujours été. »
Le Dr DellaVeladova apprécie le plein air, notamment courir sur les sentiers et skier sur les collines. Mais plus important, revenir à Sault Ste. Marie signifie passer du temps avec ses parents et sa famille élargie.
Il apprécie également les possibilités professionnelles uniques et diverses qui apportent de la nouveauté et de l’attrait dans son travail. Par exemple, il a pu devenir professeur adjoint et enseigner dès sa première année en exercice, quelque chose qu’il n’aurait probablement pas pu faire dans le sud de l’Ontario.
« Être pédiatre général dans le Nord, sans accès à du soutien direct dans une surspécialité, oui, ce n’est pas facile, dit-il, mais c’est aussi plus gratifiant que d’être dans une grande ville où chaque enfant qui a une éruption cutanée verrait un dermatologue, ou un enfant qui tousse verrait un pneumologue. On s’occupe de tous les aspects de la pédiatrie, comme la néonatalité et les soins hospitaliers, le développement et parfois même les soins intensifs. Cette diversité rend les choses très intéressantes. »
Sa principale recommandation à la population étudiante? Choisissez d’exercer quelque part où il existe un environnement de travail positif. Il appelle cela « un bel attrait vendeur » pour Sault Ste. Marie.
« L’atmosphère est réellement positive, très collégiale, très professionnelle. Je ne saurais trop vanter l’énorme incidence que l’atmosphère a sur la satisfaction professionnelle. Si on peut la trouver, on ne l’abandonne jamais. Et quand vous cherchez des endroits où travailler, donnez beaucoup de poids à la façon dont les professionnels interagissent entre eux et avec l’environnement car cela aura un effet énorme sur votre bien-être. »
Maintenant qu’il exerce depuis dix ans, il voit comment ses patients ont grandi et se sont développés. Un bébé qu’il a intubé a aujourd’hui sept ans et est un excellent élève. Un adolescent diabétique qu’il a traité, maintenant dans la vingtaine, qui a surmonté des épreuves personnelles et travaille, et l’a chaleureusement étreint lorsque leurs chemins se sont croisés.
« C’est un plaisir de voir les jeunes grandir et de découvrir ce qu’ils sont devenus. Je commence à voir les effets à long terme de certaines choses que nous faisons, et c’est magnifique. J’arrive à ce stade de ma carrière et c’est extrêmement plaisant. J’adore. »
Cette Causerie devant un feu de camp a été possible grâce à la généreuse commandite de Weaver Simmons.