Le soutien des mentors et des communautés inspire un diplômé de l’Université de l’EMNO à exercer la médecine rurale
Posted on August 23, 2022
Le Dr Adam Moir (MD 2009, Médecine familiale 2011) est généraliste rural et trouve utile d’avoir des mentors : « Un de mes points forts est la capacité de considérer les personnes que j’admire comme des mentors. Je m’adresse à des praticiens dans divers domaines de la médecine qui ont des compétences différentes des miennes et j’essaie de me passionner moi aussi pour le travail clinique ou l’enseignement ».
Il se souvient qu’au début de ses études de médecine à l’EMNO, il a établi des liens avec des mentors qu’il apprécie encore aujourd’hui. Il a effectué de ses premiers stages à Terrace Bay et à Marathon sur la rive nord : « J’ai passé toute ma troisième année de médecine à Hunstville et bénéficié du soutien exceptionnel d’enseignants cliniciens ».
« Je pense que les bons cliniciens veulent être mentors; c’est pourquoi ils aiment qu’on s’adresse à eux » confie-t-il.
« Lorsque nous songeons à la médecine rurale, nous avons tendance à penser que nous sommes isolés et que nous n’avons pas de réseau ou de communauté clinique. Mais en fait, nous avons un réseau bien plus vaste. Ces mentors et les contacts dans tout le Nord de l’Ontario nous épaulent vraiment lorsque nous travaillons dans un cadre rural. »
Le Dr Moir s’empresse de souligner que le réseau n’est pas seulement constitué de médecins. En effet, dans une petite ville comme Dryden, c’est toute la communauté qui vous aide.
Parfois, les gens lui apportent des bleuets, des biscuits ou des marinades faites maison. D’autres fois, ils déblaient son entrée avant qu’il en ait l’occasion : « Les gens me montrent quotidiennement qu’ils m’apprécient en tant que médecin. C’est toujours agréable de se sentir apprécié, et les petites communautés le font de manière impressionnante. Toute cette estime est bonne pour le moral ».
Il souligne qu’il a appris à réserver du temps pour prendre soin de lui et de sa famille, mais nourrit toujours une passion pour son métier, et ajoute que la pénurie de ressources humaines en santé sévit depuis longtemps dans le Nord de l’Ontario et que de nombreuses communautés connaissent périodiquement des crises. Il encourage la prochaine génération de médecins à accepter cette réalité et à ne pas se décourager, mais aussi à ne pas trop se sacrifier parce que « rester en santé et heureux permet d’avoir une longue carrière enrichissante ».
Le Dr Moir espère que beaucoup de futurs médecins auront des expériences semblables à la sienne. L’apprentissage dans des communautés apporte une vaste réseau de précepteurs, permet de trouver des mentors et est propice à l’entraide, tout ce qui, à son avis, est important pour un généraliste rural.
Selon lui, « la population étudiante de l’Université de l’EMNO apporte une énergie incroyable et a une précieuse incidence pendant son séjour dans des communautés de la région. »
« Les étudiantes et étudiants en médecine m’inspirent! Ils débordent d’énergie, se passionnent pour l’apprentissage, ont soif d’expérience et sont très reconnaissants. Cet enthousiasme m’encourage, me revigore et fait de moi un meilleur médecin.
Cet entretien devant un feu de camp a été possible grâce à la généreuse commandite de Weaver Simmons.