Un accomplissement au pic de la pandémie
Posted on June 2, 2021Le Dr Jai Mashru célèbre sans bruit une énorme étape. Membre de la promotion 2021 de médecins de l’EMNO, il a le sentiment d’avoir accompli quelque chose alors qu’il obtient son grade pendant une des années les plus difficiles de sa formation en médecine, une année qu’il juge aussi la plus enrichissante.
« J’ai l’intention de servir à mon tour la communauté et la future population étudiante dans le Nord de l’Ontario. Je tiens à le faire » affirme Jai, major de sa promotion à Sudbury et ancien président du conseil étudiant de l’EMNO. Élevé à Dryden et ayant vécu à Sudbury et à Parry Sound, il dit qu’avoir un jumelage pour la résidence en médecine interne à Toronto et déménager dans un environnement urbain est une autre occasion de s’épanouir avant de réaliser son but final qui est de retourner dans le Nord où il espère s’établir pour exercer.
« Les études à l’EMNO ont instillé à mes camarades de classe et à moi l’idée d’accomplir notre travail de manière socialement responsable. C’est peut-être une des plus grandes choses que je retiens de mon séjour à l’EMNO. Tant de gens m’ont aidé; il m’importe de les aider à mon tour. Je continuerai certainement à faire du mentorat et à mener d’autres initiatives. »
Effectuer la dernière année d’études de médecine pendant la pandémie de COVID-19 a signifié être loin des amis et de la famille. Jai et ses camarades de classe ont dû composer avec les défis que présentaient les changements dans le programme normal de médecine. Au lieu d’effectuer une série complète de stages au choix offerts dans tout le Canada, ils ont été confrontés à des incertitudes, davantage d’enseignement en ligne et des changements rapides. Apprendre à s’adapter rapidement est peut-être la meilleure compétence que cette classe apportera dans ses futures résidences et son futur exercice.
« J’ai un sentiment d’accomplissement parce que j’ai persévéré. Déménager dans une nouvelle ville, appliquer de nouvelles compétences et établir de nouveaux liens; j’ai très bien accompli cela. Les nouveaux liens et les relations perpétuelles avec mes camarades de classe sont des choses qui vont durer. »
Il dit que les stages communautaires ont eu un impact durable. Travailler avec des patients et des précepteurs dans des communautés du Nord l’a aidé à surmonter l’impression d’avoir le syndrome de l’imposteur et à renforcer sa résilience.
« C’est incroyablement satisfaisant de réfléchir à tout le travail que nous avons accompli ces quatre dernières années. Il dépasse de loin les connaissances cliniques et médicales. Ce sont toutes les initiatives de défense des intérêts et autres qui nous ont tenus très occupés. Cette année, j’ai réellement le sentiment d’avoir fait une différence et que je suis à ma place. C’est gratifiant » conclut-il.