Faire un don!

Une professeure de l’EMNO reçoit des fonds pour la recherche sur le diabète dans les Premières Nations

Posted on June 23, 2015

L’unité ontarienne de soutien à la Stratégie de recherche axée sur le patient (SRAP) finance une étude visant à examiner de près le diabète dans les Premières Nations de l’Ontario et à concevoir de nouveaux programmes et politiques pour les personnes qui en sont atteintes.

Mme Kristen Jacklin, professeure agrégée d’anthropologie médicale dans la Division des sciences humaines de l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) à l’Université Laurentienne, fait partie des trois responsables de l’étude intitulée Reducing the burden of diabetes on First Nations people in Ontario: Using population-level data to inform policy and practice. L’équipe a reçu une subvention IMPACT de 770 000 $ de l’unité ontarienne de soutien à la SRAP (OSSU). La professeure Jacklin collaborera dans cette étude avec les professeurs Mike Green (Queen’s University) et Jennifer Walker (Nipissing University) pendant trois ans.

L’approche adoptée est un partenariat officiel avec les Chiefs of Ontario, l’Institut de recherche en services de santé (IRSS) et le Centre de recherche en santé dans les milieux ruraux et du Nord (CRSRN) de l’Université Laurentienne. En collaboration avec des intervenants clés et un groupe consultatif de patients, l’équipe recueillera, évaluera et analysera des données sur le diabète, puis les utilisera pour améliorer la santé des communautés des Premières Nations de l’Ontario.

« La complexité de la prestation des services de santé dans les Premières Nations et le manque de données sur les résultats ont entravé jusqu’à maintenant l’évaluation des retombées des programmes et politiques touchant le diabète dans les Premières Nations, a expliqué la professeure Jacklin. Guidés par les Chiefs of Ontario et le groupe consultatif de patients, nous pourrons examiner pour la première fois le rapport entre des programmes et politiques et les résultats pour les patients diabétiques. Cette étude est particulièrement importante pour les Premières Nations du Nord de l’Ontario qui peuvent se heurter à de grands obstacles pour accéder à des services de traitement du diabète dans les communautés rurales et isolées, et qui ont encore plus de difficulté à s’approvisionner en aliments frais nécessaires pour gérer le diabète. »

« Nous produirons une évaluation complète du diabète, de ses complications et de l’utilisation de services de santé connexes dans la province pour les Premières Nations, a dit le professeur Green, le responsable de l’étude. Nous examinerons l’accès aux soins et nous étudierons les politiques particulières que les groupes d’intervenants apporteront. Nous travaillerons très étroitement avec eux afin de transformer les données en renseignements et en connaissances qui les aideront à prendre des décisions sur la prestation de programmes et l’élaboration de politiques et pour améliorer les résultats.

« J’espère que cette étude nous apportera non seulement les renseignements nécessaires sur les tendances du diabète, les résultats et l’utilisation des services de santé dans les Premières Nations, mais qu’elle tracera aussi la route à suivre pour améliorer les résultats grâce à la recherche sur les politiques, les programmes et l’intervention » a ajouté Mme Jacklin.

La subvention de l’OSSU, une des sept seulement attribuées, aidera à trouver une solution aux proportions très en hausse de diabète dans la province, surtout dans les Premières Nations. Le diabète peut provoquer des complications comme une insuffisance rénale, une cardiopathie et des amputations.

« La réduction du diabète dans nos communautés est une priorité et j’espère que la participation des patients diabétiques des Premières Nations rendra cette étude utile et concrète. Les récits des membres des Premières Nations qui vivent avec le diabète seront importants pour évaluer les politiques qui touchent la vie des citoyens des Premières Nations en Ontario » a affirmé le grand chef Patrick Madahbee, président du comité de la santé des Chiefs of Ontario.

Les subventions IMPACT visent à regrouper divers intervenants (patients, cliniciens, chercheurs, décideurs, utilisateurs des connaissances, participants du secteur industriel et de la santé) pour concevoir et instaurer des possibilités prometteuses de recherche qui améliorent les résultats pour la santé des patients et font avancer notre système de santé. L’OSSU est une collaboration de douze grands centres de recherche en santé de l’Ontario (y compris le CRSRN de l’Université Laurentienne) et est financé par le gouvernement de l’Ontario et les Instituts de recherche en santé du Canada.

Kiri Benson
Rédactrice, Communications
École de médecine du Nord de l’Ontario
Téléphone :      705-662-7169
Courriel :          kbenson@nosm.ca