Une autre année réussie pour le jumelage des résidents
Posted on March 15, 2013Le Service canadien de jumelage des résidents (CaRMS) a informé l’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) que tous ses postes de la première année de son programme de résidence en médecine familiale dans le Bouclier canadien avaient été comblés, une première depuis le début du programme en 2006.
Tous leurs postes en chirurgie orthopédique, chirurgie générale et du tout nouveau programme d’anesthésiologie ont aussi été comblés dès la première ronde du CaRMS.
Dans l’ensemble, plus de 80 p. 100 des postes dans ses neuf programmes de résidence ont été comblés. L’EMNO offre la formation au niveau de la résidence dans neuf spécialités majeures en plus du programme de médecine familiale, à savoir : santé publique et médecine préventive, chirurgie générale, pédiatrie, médecine interne, chirurgie orthopédique, psychiatrie, obstétrique-gynécologie, et anesthésiologie. Les autres postes seront comblés par des candidats bien qualifiés lors de la deuxième ronde du CaRMS.
« Ces résultats du jumelage montrent que les programmes de résidence de l’EMNO attirent l’attention des étudiants en médecine de tous le pays car ils voient les grands bienfaits du travail, de la vie et de l’apprentissage dans le Nord de l’Ontario, explique la Dre Catherine Cervin, doyenne associée responsable de la formation postdoctorale. Le jumelage complet dans le programme de résidence en médecine familiale dans le Bouclier canadien dès la première ronde du Service canadien de jumelage des résidents est un accomplissement remarquable pour l’École de médecine du Nord de l’Ontario. »
Jumelage fructueux pour les étudiants en médecine de l’EMNO
Les étudiants en quatrième année de médecine à l’EMNO ont aussi obtenu de bons résultats dans le jumelage avec des programmes de résidence à l’EMNO et du reste du pays. Près de la moitié des diplômés de cette année ont choisi d’effectuer leur formation dans des programmes de résidence offerts par l’EMNO. Soixante-cinq pour cent ont été jumelés à des programmes de résidence en médecine familiale (surtout en milieu rural) alors que les autres se sont dirigés vers des spécialités générales, comme la médecine interne, la chirurgie générale et la pédiatrie. Six pour cent des diplômés en médecine de l’EMNO de 2013 ont eu un jumelage dans des sous-spécialités, notamment la dermatologie et l’ophtalmologie. Quatre-vingt-dix-huit pour cent de cette classe ont obtenu le jumelage qu’ils avaient choisi dès la première ronde.
« Chaque année, les résultats du Service canadien de jumelage des résidents montrent que les programmes de résidence en médecine de tout le pays recherchent avec intérêt nos étudiants, explique le Dr Roger Strasser, le doyen de l’EMNO. Cette année, nous nous réjouissons de voir que nos programmes de résidence sont aussi très recherchés non seulement par les étudiants en médecine qui ont étudié à l’EMNO pendant quatre ans mais aussi par ceux d’autres écoles de médecine du pays. »
Renseignements sur le processus du CaRMS
Dans sa dernière année d’études de médecine, chaque étudiant doit présenter une demande de formation en résidence afin de devenir médecin à part entière. Les programmes de résidence postdoctorale sont offerts dans diverses disciplines (p. ex., médecine familiale, anesthésie, dermatologie, chirurgie orthopédique, etc.) dans toutes les écoles de médecine canadiennes et durent de deux à cinq ans ou plus. Pour choisir un programme de résidence, les étudiants posent leur candidature à l’école de médecine et dans la discipline de leur choix, et après une entrevue, les étudiants et le programme qu’ils désirent se classent mutuellement par ordre de préférence par l’entremise du Service canadien de jumelage des résidents. En fonction des classements, ce service jumelle les étudiants avec des programmes de résidence postdoctorale de partout au pays. La première ronde du CaRMS est ouverte aux diplômés en médecine canadiens qui n’ont jamais fait de résidence. Il y a également des postes réservés aux diplômés en médecine formés à l’étranger. Après la première ronde, tous les postes vacants restants (294 dans le pays cette année) sont ouverts à tous les diplômés formés à l’étranger et aux diplômés canadiens qui ont déjà effectué une formation en résidence.