Une professeure de l’EMNO participe à une collaboration internationale sur la formation médicale afin d’améliorer la santé des Autochtones
Posted on July 21, 2010Des chercheurs canadiens, australiens et néo zélandais s’allient pour explorer des questions de santé
L’École de médecine du Nord de l’Ontario (EMNO) a le plaisir d’annoncer la participation de Kristen Jacklin, Ph. D. à une nouvelle grande collaboration internationale visant à améliorer le traitement des maladies chroniques chez les patients autochtones.
Les scientifiques exploreront les similitudes entre les peuples autochtones et les questions de santé. Ils examineront notamment le diabète et sa prévalence dans les communautés autochtones dans le but d’améliorer la santé dans ces populations.
Mme Jacklin, co-chercheuse principale, estime que cette étude pourrait être bénéfique pour les Autochtones du Nord de l’Ontario souffrant de diabète. Elle souligne que même si des recherches menées dans cette région évaluent le degré de soins prodigués aux Autochtones, il n’en existe aucune aussi poussée que celle-ci qui a pour but d’améliorer les résultats en matière de diabète en fournissant des soins cliniques appropriés et respectueux de la culture.
L’EMNO se joint à trois universités du pays (University of Calgary, Queen’s University et University of British Columbia) pour constituer l’équipe canadienne participant à cette étude échelonnée sur cinq ans qui est intitulée : « Educating for equity : Exploring how health professionnal education can reduce disparities in chronic disease care and improve outcomes for Indigenous populations ».
Selon l’autre co-chercheur principal, le Dr Lindsay Crowshoe de l’University of Calgary, le fardeau des maladies chroniques dans les peuples autochtones des trois pays est plus lourd que chez leurs homologues non autochtones. La raison peut être en partie l’accès limité aux soins de haute qualité. Cette étude a pour but de faire mieux comprendre les conséquences des différences dans la prise de décision clinique, les communications et l’intervention auprès des patients et des familles sur les résultats pour la santé des patients autochtones.
L’étude est subventionnée par l’International Collaborative Indigenous Health Research Program, créé et financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC), le Health Research Council of New Zealand et le National Health and Medical Research Council of Australia.
Les IRSC verseront la contribution canadienne qui se chiffre à 1,25 million de dollars. « Je suis très heureux que des chercheurs de quatre universités canadiennes se soient alliés à des collègues australiens et néo-zélandais pour se pencher sur la question de la formation des cliniciens de manière aussi vaste et en insistant sur la culture, a déclaré M. Malcom King, Ph. D., directeur scientifique à l’Institut de la santé des Autochtones (ISA) des IRSC. Par l’entremise de l’ISA, les IRSC sont déterminés à travailler avec les peuples autochtones pour créer les outils nécessaires pour répondre à leurs problèmes de santé uniques ».
Les autres principaux chercheurs canadiens sont les Drs Michael Green (Queen’s University), Betty Calam, Kendall Ho et Mme Leah Walker (University of British Columbia).
M. Rhys Jones, Ph. D., de l’University of Auckland, et la professeure Helen Milroy de l’University of Western Australia s’occuperont des aspects internationaux de l’étude. Chaque pays explorera un aspect différent de la formation médicale, et les équipes se réuniront régulièrement au cours des cinq prochaines années pour partager leur expertise et comparer le financement dans les pays.
Depuis dix ans, les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) contribuent à l’amélioration de la santé des Canadiens et des soins qui leur sont offerts. À titre d’organisme du gouvernement du Canada chargé d’investir dans la recherche en santé, les IRSC aident à la création de données probantes qui permettent d’améliorer les traitements, la prévention et les diagnostics, et qui mènent à de nouveaux produits et services, ainsi qu’à un système de santé renforcé et axé sur le patient. Formés de 13 instituts reconnus à l’échelle internationale, les IRSC soutiennent plus de 13 000 chercheurs et stagiaires en santé dans tout le Canada.